A l’occasion du 51e anniversaire de la répression sanglante du 17 octobre 1961, durant laquelle de nombreux Algériens ont été tués alors qu’ils manifestaient à Paris, des commémorations ont été organisées le 17 octobre 2012 devant la plaque commémorative dédiée à leur mémoire, sur le pont Saint-Michel, à Paris.
« Le 17 octobre 1961, des Algériens qui manifestaient pour le droit à l’indépendance ont été tués lors d’une sanglante répression », a déclaré le même jour François Hollande dans un communiqué de l’Elysée. « La République reconnaît avec lucidité ces faits. Cinquante et un ans après cette tragédie, je rends hommage à la mémoire des victimes. »
Le communiqué de l’Elysée a été vivement critiqué par le président du groupe UMP à l’Assemblée nationale, Christian Jacob, et Jean-Marie Le Pen, président d’honneur du Front national, s’est lui aussi dit outré sur RTL, estimant que « pas plus M. Chirac que M. Hollande n’ont autorité pour reconnaître la culpabilité ou l’innocence de la France ».